Des services d’aide culturellement sécurisants pour les jeunes

 


Dans sa stratégie de lutte contre l’exploitation sexuelle des mineurs, le gouvernement accorde une place centrale aux communautés des Premières Nations et Inuits. Avec sa campagne Je ne suis pas à vendre, qui met en vedette de jeunes autochtones, nos collègues du ministère de la Sécurité publique veulent attirer l’attention de ces personnes souvent plus difficiles à joindre et, surtout, sur les services qui leur sont destinés.

Des ressources adaptées

Au ministère de la Justice, entre autres, les différentes équipes déploient de nombreux efforts pour fournir des services juridiques culturellement sécurisants aux membres des communautés autochtones. Des services psychosociaux adaptés sont également offerts dans des organismes d’aide aux personnes victimes financés par le Ministère.

C’est le cas notamment dans le réseau des centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC), qui compte des ressources destinées aux autochtones dans les CAVAC de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Outaouais, de Lanaudière, de la Côte-Nord, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

Ces intervenants et intervenantes, qu’ils soient autochtones ou allochtones, savent s’adapter aux besoins de leur clientèle. Ils n’hésitent pas à parcourir des kilomètres pour aller à la rencontre des personnes victimes dans leur communauté dès qu’elles se sentent prêtes à parler. Cet aspect de leur approche est très important, surtout s’ils veulent joindre les jeunes, pour qui la prise de rendez-vous et les déplacements en ville peuvent être plus complexes. Le billet L’intervenant autochtone, publié sur le blogue du CAVAC, illustre très bien cette réalité.

Des services accessibles à tous

Comme l’offre de services culturellement sécurisants est également nécessaire en milieu urbain, où les jeunes autochtones peuvent subir de l’exploitation sexuelle, les CAVAC des grands centres prennent soin de créer une ambiance chaleureuse et accueillante, propice à l’établissement d’un lien de confiance. De plus, les services psychosociaux et la documentation y sont disponibles en français, en anglais et dans certaines langues autochtones.

Si vous êtes victime ou témoin d’exploitation sexuelle, vous pouvez appeler le CAVAC le plus près de chez vous et vous renseigner sur les services culturellement sécurisants qui y sont offerts.

Vous pouvez également communiquer avec la ligne Info-aide violence sexuelle par téléphone (1 888 933-9007) ou par clavardage (infoaideviolencesexuelle.ca) afin d’obtenir de l’écoute, des informations et de l’orientation. Les services sont gratuits, confidentiels et bilingues.

Pour en apprendre davantage sur l’exploitation sexuelle des mineurs, lisez notre billet qui traite du sujet et consultez la page Exploitation sexuelle de Québec.ca.

 

À très bientôt pour un prochain billet!

 

Marie-Andrée, avocate
Conseillère et porte-parole du Ministère

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